La communauté est traditionnellement au centre des structures sociales en Afrique et représente un élément fondateur de la notion du bien-être collectif et individuel. Dans le contexte d’une forte urbanisation et d’une mondialisation qui s’intensifie, les concepts traditionnels demandent cependant à être repensés à une échelle plus large. Les notions de l’appartenance se transforment et de nouvelles formes de communauté émergent. Le panel analysera les conceptions du vivre-ensemble que propose le roman africain contemporain pour repenser le rapport entre individu et collectivité dans un contexte de modernité africaine.
Ce panel fait partie d’un programme commun d’études doctorales de l’université de Tübingen, de l’Université Cheikh Anta Diop et de l’Université Félix Houphouët-Boigny, subventionné par le MWK du Bade-Wurttemberg et centré sur la thématique des « Subjectivités urbaines en Afrique subsaharienne ». Il s’inscrit en même temps dans le cadre du programme doctoral « Entangled Temporalities in the Global South » en cours à l’université de Tübingen.